Uvira : le général André Ehonza appelle l’armée et la force régionale-task force à traquer les groupes armés dans les hauts plateaux

Le nouveau commandant de la 12ème brigade de réaction rapide, le général de brigade André Ehonza Uketi a encouragé les troupes des FARDC de la 12ème brigade et celles de la force régionale-task force, à pacifier la région des hauts plateaux du territoire d’Uvira en traquant tous les groupes armés qui causent désolation dans cette partie de la province du Sud-Kivu.

Ce général de brigade a lancé cet appel, mercredi 1er février, lors d’une visite d’inspection à l’état-major du 121ème bataillon parachutiste positionné à Ilundu, dans le secteur d’Itombwe, au territoire de Mwenga voisin.

Pour lui, il faut absolument mettre fin à l’activisme des groupes armés puisque « la souffrance des populations civiles de la région devient de plus en plus aigüe sur le plan humanitaire ».

D’après le porte-parole de la 12ème brigade à Minembwe, le sous-lieutenant Jeremy Meya Gbe, le commandant sous-secteur opérationnel sur l’axe Minembwe, dans le territoire de Fizi, le général Ehonza Uketi a aussi, lors, d’une parade et une réunion de commandement avec les troupes des FARDC à Ilundu, insisté auprès de militaires pour aider les populations civiles à résoudre leurs différents problèmes.

Appel contre les messages de haine

Le commandant de la 12ème brigade de réaction rapide, le général de brigade André Ehonza Uketi a interdit aux militaires d’utiliser le mot « rwandais », une connotation qui renvoie aux étrangers, pour faire référence aux « banyamulenge » qui, selon lui, sont des congolais.

Collaboration entre les civils et les militaires

Le général de brigade André Ehonza Uketi a notamment insisté sur la cohésion sociale entre civils et militaires, pour faire face au défi de la guerre asymétrique où l'ennemi se cache au sein de la population civile locale.

Depuis deux semaines, le général de brigade André Ehonza est à la tête de la 12ème brigade de réaction rapide en remplacement du feu général Patrick Opia, décédé. 

Aussitôt arrivé, ce commandant des FARDC avait conféré avec les notables membres des toutes les communautés locales, les exhortant à se désolidariser des groupes armés qui endeuillent de jour en jour la région.

Au cours d’une réunion cette semaine à Madegu/Minembwe-centre, les notables de la communauté locale ont assuré d’accompagner le nouveau commandant des FARDC dans le processus de paix à Minembwe et ses environs. 

Ces notables sont ceux qui s’opposaient à toute opération militaire contre le groupe Twirwaneho, proche de leur communauté, accusant les FARDC de plusieurs exactions contre les civils et d’être de connivence avec les miliciens des groupes armés Maï-Maï. Il s’observait une sorte de méfiance qui rendait difficile toute opération militaire dans la zone.

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