Congo Nouveau : « Guerre du M23 : l'ONU privilégie le dialogue ! »

Revue de presse du lundi 13 mars 2023

Les journaux parus lundi 13 mars à Kinshasa commentent abondamment le séjour que les membres du Conseil de sécurité ont achevé dimanche en RDC.

Intervenant sur Radio France internationale (RFI), depuis Goma, un membre de la délégation, parlant des sanctions à infliger à tous ceux qui soutiennent les rebelles du M23, a affirmé que "la négociation reste l'outil par excellence pour les Nations unies", rapporte Congo Nouveau.

Pour lui, renchérit le journal, « il faut une négociation politique, une solution sécuritaire (…) N’attendez pas des Nations-Unies qu’elles règlent des choses de manière magique et manière instantanée à place des autorités congolaises ».

A ce sujet, Le Potentiel rapporte les propos tenus devant la presse Dimanche à Goma par L’ambassadeur français, Nicolas de Rivière, représentant de cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies : « Il est important de penser à l’approche dialogue politique pour mettre fin à la crise sécuritaire au Nord-Kivu avec la rébellion du M23 ».

Le même diplomate onusien a aussi souligné la responsabilité des Congolais dans la recherche des solutions à cette crise :

« La Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) n’est pas une opération de guerre. Elle n’a pas mandat d’attaquer les groupes armés mais plutôt de protéger les civils d’où un accent sur le volet humanitaire. Attaquer les groupes armés c’est la responsabilité première des Forces armées de la République démocratique du Congo. Il est important de privilégier le dialogue politique pour une sortie de crise ».

A travers les déclarations faites par ces diplomates à la fin de leur mission, note pour sa part La Tempête des Tropiques, « il ne se dégage que la recommandation à venir risque d'être partagée entre les sanctions contre les commanditaires de l'insécurité à l'Est de la RD Congo, tout comme les négociations impliquant les parties en conflit ».

Concernant les sanctions réclamées par les Congolais contre le Rwanda, renseigne L’Avenir, le Conseil de sécurité n’exclue aucune éventualité.