Christian Mwando, haut représentant de Moise Katumbi, président du parti politique Ensemble, a appelé, lundi 13 mars, la population à la vigilance jusqu’à la fin du processus électoral.
Au cours d’une conférence de presse à Lubumbashi, Christian Mwando a estimé que « le processus électoral en cours est biaisé ».
Pour lui, le processus d’identification et d’enrôlement des électeurs tel qu’il est mené n’augure rien de bon.
Christian Mwando a cité en exemple, le fait qu’on aurait retrouvé des kits d’enrôlements dans un véhicule privé accidenté :
« Il a fallu un accident de circulation routière pour qu’on se rende compte qu’il y a des gens qui ont des kits d’enrôlements dans leurs véhicules privés. Kadima peut nous dire combien des kits il a avait ? Combien ont été distribués ? qui fait l’enrôlement et qui ne le fait pas » ?
Il ajoute un deuxième exemple, celui de la corruption au niveau des centres d’enrôlements.
« Nos populations se plaignent, il était avant question de payer 5 000 franc congolais pour se faire enrôler ; avec les 10 jours qui restent, on arrive à 20 000 francs congolais pour se faire enrôler. Nous avons des doutes très sérieux sur le processus électoral », a-t-il noté.
Malgré cela, « il est hors de question que son parti puisse se désengager de ce processus ». Raison pour laquelle, il demande à la population « d’être vigilante jusqu’à la fin pour éviter toute tricherie », a précisé le haut représentant de Moise Katumbi.
Christian Mwando a aussi abordé la situation socioéconomique de la province du Haut-Katanga.
« Le prix de la principale denrée alimentaire qu’est la farine de maïs n’est plus à la portée de toutes les bourses. Un sac de 25 kg se négocie jusqu’à 75.000 francs congolais », a indiqué cet acteur politique.
Il attribue cette hausse de prix « au manque de vision des dirigeants de la province ».