Le Potentiel : « Sécurité, social et élections : missions du gouvernement Sama II »

Revue de presse du lundi 3 avril 2023

Le journal Le Potentiel revient ce lundi sur les principales missions du gouvernement Sama II, après la clôture des remises et reprises.

Le rétablissement de la paix et de la sécurité dans la partie Est du pays en proie à l'activisme des groupes armés et à l'agression rwandaise via le M23, le processus électoral qui ne doit en aucun cas patauger, le social de la population qui sous-tend la stabilité du cadre macroéconomique dans le but de préserver le pouvoir d'achat par la valorisation de la monnaie nationale, etc., sont les principales actions que doit mener ce gouvernement, rappelle le journal.

Ainsi, le chef de l'Etat l'a si clairement souligné à son gouvernement, rappelle le quotidien, c'est qu'au vu du contexte actuel, se voir porter à cette noble fonction de membre du gouvernement ne devrait pas constituer qu'un privilège, mais demeurer avant toute chose une lourde responsabilité qu'il revient d'assumer, dès lors que chaque membre du gouvernement doit se considérer au service de l'intérêt général et non le contraire, conclut le tabloïd.

Sans détours, ajoute Eco News, le Président de la République a fixé l’objectif à suivre : « Priorité au peuple ! ».

 Pour Félix Tshisekedi, explique le trihebdomadaire, rien ne peut s’écarter de cet objectif. Aussi, a-t-il situé le cadre pour la nouvelle équipe Sama : « notre Gouvernement doit laisser des traces indélébiles ». De l’avis du Chef de l’Etat, atteindre cet objectif suppose « l’observance des principes régissant le fonctionnement du gouvernement comme gage de la rationalisation de l’action gouvernementale », conclut le tabloïd.

La République note cependant que ce discours du Président TShisekedi est sempiternel ; le chef de l’Etat exhorte ses collaborateurs au devoir de résultat. Mais depuis plus de 4 ans de travail sur terrain, ces exhortations n’ont pas donné des résultats, estime le trihebdomadaire.  

« Ne ferait-on pas mieux de recourir au bâton afin d’imprimer une dynamique de progrès, de résultats positifs ? Comment les faibles doivent ils garder leurs portefeuilles des années durant », s’interroge le tabloïd.

Condamnation à la suite de l’agression de Bosembe

Dans un autre cadre, les médias kinois reviennent sur l’agression du président du CSAC.

L’Agence congolaise de presse (ACP) renseigne que Christian Bosembe, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) de la République démocratique du Congo a été agressé à Paris, en France.

Le bureau du CSAC a exigé dimanche, des autorités françaises, des sanctions sévères contre les agresseurs de son président en séjour à Paris, ajoute l’ACP.

Le coordonnateur de l’ACAJ, Georges Kapiamba demande aux autorités de la France, de rechercher, appréhender, juger et sanctionner les auteurs de ce forfait, note pour sa part Africa News.

 Le CSAC qui s'est réuni en urgence, dimanche 2 avril 2023,condamne avec la dernière énergie cette agression « barbare, ignoble et indescriptible organisée et exécutée par ceux qui se disent combattants ou bataillon front populaire », rapporte Le Potentiel.

Et le CSAC a porté plainte contre ce réseau et espère le « refoulement de ces professionnels du chaos qui ne sont pas à leur premier forfait ».

Le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a eu des mots durs face à cet acte ignoble et deshumanisant, promettant de saisir les autorités françaises pour que justice soit faite, ajoute pour sa part Eco News.

« Je condamne fermement l’agression dont il a été victime. Avec les autorités françaises, nous allons travailler pour que justice soit faite. La violence n’a aucune place en démocratie », a écrit le porte-parole du Gouvernement sur son compte twitter, ajoute le média.

Pour Congo Nouveau, le phénomène « combattants » se nourrit de l'impunité. Les auteurs des actes des violences sont connus et ne se cachent pas. Mais aucune victime n'ose prendre des initiatives pour les traduire en justice. Si les agresseurs de Bosembe sont poursuivis, ce sera peut-être le début d'une solution, conclut le tabloïd.