Marche de l’opposition à Kinshasa : la MONUSCO condamne l'usage disproportionné de la force

La MONUSCO condamne, lors de la manifestation de l’opposition du samedi 20 mars, l'usage disproportionné de la force par la police nationale congolaise.

La Mission onusienne invite les autorités à « respecter strictement les principes sur l’usage de la force dans le cadre du maintien de l’ordre et à respecter le droit à la liberté de réunion et de manifestation pacifique ».

La MONUSCO joint sa voix à celle du ministre des Droits humains appelant à l’ouverture d’une enquête et à traduire les responsables devant la justice. Elle salue aussi l’arrestation des policiers impliqués dans l’incident contre un mineur.

L’UE pour le respect des libertés publiques

Dans un autre communiqué publié le 22 mai, l’Union européenne condamne la répression violente de cette manifestation de l’opposition à Kinshasa et l’usage disproportionné de la force à l’encontre des manifestants, y compris des mineurs.

« L’UE espère que l’enquête indépendante de la justice, demandée par le ministre des Droits humains de la RDC, permettra de faire la lumière sur les circonstances et d’établir les responsabilités sur les violations constatées », indique le communiqué.

 L’Union Européenne rappelle que le respect des libertés publiques, y inclus la liberté de réunion et d’association, est essentiel et constitue un élément déterminant du déroulement d’un scrutin apaisé :

« Un espace d'expression et de débat sans entrave est indispensable pour permettre aux citoyens de se prononcer librement en vue des élections. L’UE attend des autorités congolaises qu’elles mettent en place les conditions nécessaires pour atteindre cet objectif ».

 

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