RDC : le gouvernement va payer le manque à gagner aux sociétés pétrolières

Le gouvernement de la République démocratique du Congo va payer le manquer à gagner dû aux sociétés pétrolières afin de protéger le pouvoir d’achat des Congolais à travers la politique de subvention des prix du carburant à la pompe. C’est ce qu’a annoncé le samedi 5 août, le ministre de l’Economie nationale, Vital Kamerhe.

Selon lui, le gouvernement va payer la totalité de ce qu’il doit aux sociétés pétrolières.

« Nous allons liquider la totalité de ce que nous devons aux sociétés pétrolières. Un premier paiement va se faire dans les trois prochains jours et sera complété par un deuxième paiement qui se fera par les banques dans dix ou quinze jours. Le remboursement se fera par l’argent généré à la suite des structures de prix du stock. Il n’y a donc plus à craindre pour la rupture du stock dans nos stations », a indiqué Vital Kamerhe.

Charles Nikobanza, directeur général d’Engen RDC et président du Groupe professionnel des distributeurs des produits pétroliers (GPDPP), a, au nom des sociétés pétrolières, salué la démarche du gouvernement :

« Les sociétés pétrolières étaient au bord de la faillite et voilà aujourd’hui, le gouvernement s’engage à nous payer ce qu’il nous doit. Ceci va nous permettre de souffler de nouveau et d’honorer tous nos engagements auprès de nos fournisseurs et nos partenaires ».

Pour faire face à la flambée des prix du pétrole à l’échelle international et la variation des paramètres qui entrent en compte dans la fixation des prix des produits pétroliers, le gouvernement congolais avait décidé de prendre en charge une partie du coût du litre de carburant  à la pompe pour préserver le pouvoir d’achat des consommateurs . A Kinshasa, l’État rajoute 1200 francs congolais sur les  2995 que paye le Congolais pour chaque litre de carburant à la pompe. Cette mesure permet de maintenir les prix d’autres produits et services susceptible de subir les répercussions du coût du carburant.

Le paiement ainsi décidé est un remboursement d’une dette accumulée par le gouvernement. 

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