La cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, « condamne fermement les attaques contre des civils à Murangara dans le Nord-Kivu », ayant fait 11 morts et 4 blessés.
Elle appelle les groupes armés à cesser immédiatement les hostilités, à déposer les armes sans conditions et à adhérer au Programme désarmement démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S).
C’est ce qu’indique son communiqué partagé lundi 7 août sur le compte twitter de la MONUSCO.
Le même jour, le calme est revenu dans les villages Marangara et Runzenze dans le groupement Tongo, chefferie de Bwito au lendemain de cette attaque.
Des rebelles du M23 ont attaqué des positions des groupes armés locaux notamment les Nyatura CMC.
Ces rebelles ont tué 11 civils et blessés quatre autres.
Le village Marangara est situé entre deux positions des M23 notamment celle de Mulimbi et de Bwiza, alors que les groupes armés locaux Nyatura CMC et NDC\Rénové avaient le contrôle de Marangara.
D’après les sources contactées par Radio Okapi dans le territoire de Rutshuru, les 11 victimes civiles tuées au cours de cette attaque ont été inhumées dans la soirée du dimanche dernier.
Les blessés sont toujours pris en charge à l’hôpital de Rutshuru et à l’hôpital de Bambo.
Les mêmes sources précisent qu’aucune force régionale n’est présente au village Marangara. Ce village constitue un passage pour les M23 pour se rendre vers Bunagana et vers Bwiza, leurs importants bastions.
Les Kenyans et les Sud-Soudanais sont positionnés à Rushovu, distant de 2km de Marangara, village attaqué dimanche par les M23.
