Forum des As : « UDPS en congrès extraordinaire dès ce vendredi 25 août »

Revue de presse kinoise du vendredi 25 août 2023.

Des journaux parus ce vendredi à Kinshasa font échos du congrès extraordinaire du parti politique Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Ce forum se tient dans la capitale congolaise.

A ce sujet, Forum des As note que les travaux du Congrès extraordinaire du parti présidentiel débutent ce vendredi 25 et se clôturent samedi 26 août à Kinshasa. Selon ce quotidien, il sera question, au cours de ce forum, de la validation de la candidature de l'actuel Président de la République, Félix Tshisekedi pour un second mandat. « Il y aura convocation du congrès extraordinaire pour l'entérinement de la candidature du Chef de l'État Félix Tshisekedi, fils politique de l'UDPS, le congrès extraordinaire va se tenir ici. Il y aura un seul point à l'ordre du jour : l'entérinement de la candidature du Chef de l'État Félix Tshisekedi pour son second mandat », annonce le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, cité par ce tabloïd. A l'occasion, rapporte ce portail, le secrétaire général de l'UDPS avait prévenu que ne pourront prendre part à ces assises que ceux qui sont reconnus par les statuts du parti. « Si vous voulez connaître ceux qui prendront part au congrès extraordinaire, allez lire les statuts du parti. Ceux qui n'ont pas qualité de prendre part au congrès dépendent du pouvoir discrétionnaire du secrétaire général. J'insiste, je ne veux pas de désordre ce jour-là », avertit Augustin Kabuya dans les colonnes de ce journal. La RDC s'apprête à organiser son quatrième cycle électoral depuis l'adoption de la constitution du 18 février 2006 et de son côté, la CENI fournit un effort pour respecter son chronogramme, ajoute Forum des AS.

Sur ce chapitre, la Prospérité indique que des informations circulent sur la possibilité de voir Augustin Kabuya à la tête du parti en qualité de président national, poste demeuré vacant depuis l’investiture de Félix Tshisekedi au poste de Président de la République le 24 janvier 2019. Si cette information est vraie, signale ce quotidien, ça sera quelque chose de gagné dans la normalisation du fonctionnement de l’UDPS conformément à ses statuts. Selon ce tabloïd, depuis le 24 janvier 2019, ce parti vit en violation flagrante de ses statuts. Que ce soit sous la présidence intérimaire confiée de façon unilatérale à Jean-Marc Kabund ou sous la « présidence virtuelle » du secrétaire général Augustin Kabuya, tout a été faux, tout est faux. Au sein comme en dehors du parti, écrit ce portail, des voix se sont levées pour fustiger cet état des choses. Elles ont attiré l’attention des Tshisekedistes sur les risques de voir les Cours et Tribunaux invalider les listes des candidatures UDPS à tous les niveaux -à commencer par la présidentielle de la République- introduites auprès de la centrale électorale par des personnes n’en ayant pas qualité de le faire au regard des statuts, souligne ce journal. La Prospérité constate que ces voix n’auront finalement pas crié dans le désert car elles sont en voie d’être entendues.

Pendant l’UDPS entérine la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle, la Tempête des tropiques revient sur le gouvernement congolais qui réfute les allégations de Human Rights Watch (HRW) sur ce qu’il qualifie de « prétendues répressions » à l’encontre de l’opposition politique. Dans un communiqué de presse rendu public mercredi 23 août, fait savoir ce quotidien, la RDC, à travers le ministère des Médias et communication, récuse catégoriquement les allégations de restriction des libertés fondamentales, d’arrestation arbitraire et d’intimidation dénoncées par HRW. Cité dans les colonnes de ce tabloïd, le ministre Patrick Muyaya indique cependant que toutes les mesures prises par le Gouvernement congolais visent à maintenir l’ordre public pendant cette période de préparation des élections. Il estime que la démocratie se renforce à travers le respect des règles, non par le recours à la violence et accuse l’opposition politique à user des méthodes de violences pour déstabiliser le processus électoral en cours, note ce journal.

Pour le Potentiel, le gouvernement rejette les allégations de restrictions des libertés fondamentales, d'arrestations arbitraires et d'intimidation que dénonce le HWR. En réponse aux cas spécifiques mentionnés par Human Rights Watch, signale ce tabloid, le gouvernement congolais affirme que les mesures prises sont motivées par des raisons de sécurité et de maintien de l'ordre public. Il garantit que toutes les allégations de violations des droits humains feront l'objet d'enquêtes approfondies et transparentes, note ce portail. Les responsables présumés seront tenus pour responsables devant la loi, sans distinction de statut ou d'affiliation politique, poursuit ce journal.

EcoNews cite le gouvernement qui pense que toutes les allégations de violations des droits humains font l’objet d’enquêtes approfondies et transparentes. Pour l’exécutif national, écrit cet hebdomadaire, la démocratie se renforce à travers le respect des règles, non par le recours à la violence. La stratégie d’une partie de l’opposition consistant à discréditer le processus électoral ne saurait prévaloir, avertit le gouvernement dans les colonnes de ce tabloïd. A travers son porte-parole, indique ce portail, le Gouvernement de la RDC reconnaît l’importance du travail accompli par l’ONG Human Rights Watch en tant que défenseuse des droits humains. « Nous invitons les responsables de cette organisation à venir échanger avec les autorités dans un esprit de collaboration constructive. Le partage d’informations permettra de rassurer sur les préoccupations et de renforcer les efforts communs en faveur de la démocratie et des droits fondamentaux », souligne Patrick Muyaya, cité par ce journal.

Entre-temps, rappelle Congo Nouveau, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima a inauguré, le 23 août courant à Kinshasa, la Maison des élections. La coupure du ruban symbolique a eu lieu en présence des membres de l’assemblée plénière, des cadres et agents de la CENI et d’un parterre d’invités, notamment le Représentant résident du Pr[1]gramme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), Damien Mama, note cet hebdomadaire. Cette Maison des élections située sur 54, avenue Kolwezi, à la Gombe, précise ce portail, ambitionne d’offrir, à en croire Denis Kadima, un espace d’échanges et de partage entre la CENI et de nombreux visiteurs qu’elle va accueillir. Selon ce journal, ce projet est matérialisé avec le concours du PNUD.