Le Colloque international de l'Association des études africaines d'Afrique s’ouvre ce mercredi 25 octobre à Lubumbashi (Haut-Katanga). Il est placé sous le thème : Rapatrier l’Afrique.
Organisée par le centre Arupe pour la recherche et la formation en collaboration avec l’université Nouveaux horizons, cette rencontre des scientifiques réuni une cinquantaine des pays de tous les continents.
Au cours de ce rendez-vous, il sera aussi question de parler de la problématique de la restitution des œuvres d’arts que l’Europe coloniale avait emportées de l’Afrique, comme l’explique le père Toussaint Kafharire Murhula, directeur général du centre Arupe :
« La restitution des œuvres d’art, le patrimoine matériel, mais il y aussi la restitution du patrimoine immatériel. Dans le patrimoine immatériel, nous voyons surtout les productions de savoir. C’est pour ça que les professeurs d’universités sont très impliqués. Il y a une délégation qui arrive de Kinshasa, des professeurs d’universités. Il y a les professeurs de l’université de Lubumbashi l’UNH, l’UPL, l’ISP, tout ce monde-là ».
Ce colloque va plancher aussi sur l’apport des intellectuels, des universitaires, des artistes, des acteurs culturels au développement des communautés nationales.
« Nous sommes là tous ensemble pour ce rendez-vous où en mettant nos têtes ensemble, nos esprits ensemble, nous voulons voir quel genre de savoir nous voulons produire pour transformer nos sociétés et nos communautés. Il n’y a pas de développement en fait qui ne soit réfléchi en amont et il n’y aura pas de développement sans que cet aspect culturel ne soit souligné de manière consciente », a expliqué le père Toussaint Kafharire Murhula.
Et d’ajouter : « Donc c’est aussi le lieu pour nous d’interpeller nos autorités politiques, nos dirigeants pour qu’ils se rendent compte que c’est avec cette communauté d’intellectuels, des savants, d’artistes que tous ensemble nous devons prendre des décisions qui affectent nos vies et nos futurs ».
