RDC: Félix Tshisekedi condamne l’intolérance politique dont a été victime Martin Fayulu

Le Président Félix Tshisekedi a condamné ce dimanche 5 novembre, l’intolérance politique dont a été victime Martin Fayulu par certains compatriotes, rapporte son porte-parole,Tina Salama, sur son compte X.

« Le Chef de l’Etat condamne ces actes antidémocratiques et appelle le peuple congolais à faire preuve de tolérance et de citoyenneté à l'égard de tous les candidats », écrit Tina Salama.

Le cortège de Martin Fayulu a été attaqué samedi 4 novembre à Tshikapa, dans la province du Kasaï, par des personnes non identifiées.

Mais pour certains témoins, ce sont des militants d’un parti politique qui ont posé cet acte pour tenter d’empêcher le meeting de Martin Fayulu, le même samedi à Tshikapa.

Le président du parti politique ECIDE, candidat président de la République, est en tournée dans l’espace Grand-Kasaï.

Bien avant le Président de la République, certains acteurs politiques ont condamné cet acte.

« Je désapprouve et condamne les actes de violence que Martin Fayulu et ses partisans ont subi hier à Tshikapa. Cette intolérance politique institutionnalisée par le pouvoir à travers leurs militants afin d'attenter à la vie des opposants et d’entraver leurs activités politiques est inacceptable dans une démocratie. Elle doit être combattue par tous les démocrates et défenseurs de la liberté », a réagi Delly Sesanga, opposant et candidat président.

Pour sa part, Claudel-André Lubaya recommande aux partis politiques et militants de « ne pas bruler le pays ».

« Ceux qui, en toute impunité, distillent le venin de la haine en incitant à l’intolérance politique ont tort. La RD Congo nous donne tout et ne mérite pas pareil sort. Le Kasai et le Katanga ne peuvent être érigés en sanctuaires de l’intolérance au nom de l’instinct de conservation du pouvoir ou de la volonté de puissance », conseille Lubaya.

Selon lui, ces insultes, invectives et intimidations intempestives à l’endroit des adversaires pourraient être perçues comme un « cache misère d’un projet de société qui n’en est pas un et qui ne saurait résister à un débat d’idées ».

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