Forum des As : « Denis Kadima réaffirme la tenue des élections dans le délai constitutionnel »

Revue de presse kinoise du mercredi 8 novembre 2023.

Des journaux parus ce mercredi à Kinshasa s’intéressent au périple du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, à Séoul (Corée du Sud) depuis pour suivre la finalisation de la production du matériel électoral commandé à la société coréenne Miru System.

Forum des AS rapporte qu’au lendemain de son arrivée, le président de la CENI a tenu une séance de travail avec les responsables de Miru System, au siège de cette firme coréenne où il était question d’apprécier le travail accompli, en synergie avec les équipes de la CENI. Celles-ci, indique ce quotidien, y ont été dépêchées depuis plusieurs semaines, dans l’objectif d’équiper la CENI du matériel électoral adapté notamment le Dispositif Électronique de Vote (DEV), qui servira aux élections prévues le 20 décembre 2023 en RDC. À l’issue de cette rencontre, note ce tabloïd, Denis Kadima s’est rendu à l’entrepôt central de Miru System pour confirmer le rapport établi concernant le matériel déjà prêt à être expédié en RDC. A la lumière de ce qu’il a vu, souligne ce portail, le président de la CENI a exprimé sa satisfaction. « Je suis à Séoul avec une délégation pour voir comment le travail s’est déroulé parce que le gros de la tâche est fait. Et je suis venu voir comment les équipes se tirent d’affaire. Je dois avouer que je suis très satisfait parce que tout le travail qui était très intensif a été exécuté. Vous pouvez regarder derrière moi, il y a plein des matériels notamment les Dispositifs Électroniques de Vote (DEV), les bulletins de vote et autres qui sont déjà fabriqués et n’attendent que d’être expédiés au pays. Il y en a ceux qui arriveront directement à Kinshasa et d’autres en provinces pour assurer un déploiement efficace », souligne sur les colonnes de ce journal.

La Référence Plus reprend la déclaration de Denis Kadima depuis la ville de Seoul, en Corée du Sud : « Que personne ne se fasse d'illusions parce que la CENI travaille matin, midi et soir pour organiser les élections à la fin de cette année ». Comptant sur l'expertise de son institution dans sa capacité logistique, fait savoir ce quotidien, Denis Kadima ne doute pas de la détermination de la CENI à relever le défi de la tenue des élections dans le délai constitutionnel. « C'est vrai que le pays est vaste. Mais la CENI a une grande capacité logistique. Comme le travail de la production est fini, nous entamons maintenant la phase de distribution. Je me dois d'avouer que la CENI n'est pas à sa première expérience. Nous savons très bien que le défi existe quant à la grandeur du pays sur le plan logistique Cependant, la CENI est bien implantée à travers le pays par ses démembrements. Il est maintenant question d'utiliser les moyens dont nous disposons pour faire parvenir les matériels dans leurs destinations respectives et la CENI a assez d'expérience pour y arriver », rapporte le président de la CENI dans les colonnes de ce tabloïd. Selon ce portail, Denis Kadima revient sur le caractère irréversible de la tenue des élections après chaque quinquennat en RDC.

Pour la Tempête des tropique, le président de la CENI s’est dit satisfait de voir que son institution en train d'atteindre son objectif parce que la production est là, l'inspection a été faite et maintenant c'est la phase de la livraison au pays, avant qu’il entame le déploiement de ce dernier lot du matériel. Ce quotidien cite Denis Kadima qui se réjouit que la CENI soit bien implantée à travers le pays par ses démembrements. « Il est maintenant question d'utiliser les moyens dont nous disposons pour faire parvenir les matériels dans leurs destinations respectives et la CENI a assez d'expérience pour y arriver », indique-t-il dans les colonnes de ce portail. Pour ce journal, Denis Kadima signale le caractère irréversible de la tenue des élections après chaque quinquennat en RDC et exhorte les Congolais à ne pas se fier à ce qui se dit, mais à croire plutôt à ce qu'entreprend son institution, la CENI. « Je demande à ceux qui ont encore des hésitations de se préparer en vue de participer à ces scrutins combinés. Que personne ne se fasse d'illusions parce que la CENI travaille matin, midi et soir pour organiser les élections à la fin de cette année », conclu le numéro un de la CENI, cité par la Tempête des tropiques.

Entre-temps, écrit Congo Nouveau qui cite le magazine Jeune Afrique, les acteurs politiques de l'opposition pensent à se mettre ensemble et se trouver un candidat commun pour barrer la route au sortant Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession. « A moins de deux semaines du début de la campagne présidentielle, plusieurs personnalités de l’Opposition ont accepté de dépêcher leurs lieutenants en Afrique du Sud pour évoquer l’hypothèse d’une candidature commune », rapporte Jeune Afrique. Cité par cet hebdomadaire. Ce magazine affirme même « qu'un canal de discussion existe depuis plusieurs mois entre certains adversaires du président congolais, à l’instar de Martin Fayulu, Matata Ponyo, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Denis Mukwege ». Et d'ajouter : « Certains candidats de l’Opposition ont été approchés à la fin du mois d’octobre dernier par une ONG sud-africaine, la In Transformation Initiative (ITI), indique ce tabloïd. Pour ce portail, dans la pratique, d'aucuns doutent de la capacité des opposants de se mettre d'accord autour vu l'agissement de chacun d'eux sur terrain. Battu en décembre 2018, Martin Fayulu a déjà averti ses pairs de l'opposition "qu'il était prêt à se mettre autour d'une table avec les autres, mais lui se voit déjà candidat commun de l'opposition", note ce journal. Il semble que le discours soit le même du côté de Moïse Katumbi, le président du parti Ensemble pour la République, révèle Congo Nouveau. Empêché de postuler en 2018 par le régime Kabila, l'ancien gouverneur de l'ex-province du Katanga, ne serait pas prêt à s'effacer au profit d'une autre personne. Ce serait aussi la même attitude dans le camp de Denis Mukwege, présenté comme le candidat des Occidentaux.