Elections 2023 : la CENI rassure les parties prenantes sur la tenue des scrutins dans le délai constitutionnel

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a échangé, mardi 14 novembre, avec des représentants des partis et groupements politiques ainsi que les candidats indépendants aux élections législatives et locales.

La CENI a fait l’état des lieux du processus électoral tout en rassurant du respect du délai constitutionnel.

Le premier vice-président de la centrale électorale, Bienvenu Ilanga a affirmé que son institution travaille d’arrache-pied pour faire mieux qu’avant afin de redorer l’image de la CENI et rétablir la confiance des parties prenantes.

Dans un amphithéâtre rempli, ces échanges se sont déroulés dans un climat détendu, marqué par un jeu de questions-réponses.

Le premier vice-président de la CENI a commencé par expliquer à ses invités l’évolution du processus électoral, en soulevant les avancées ainsi que les défis encore à relever.

Selon lui, bien que son équipe ait pris ses fonctions avec un retard de 28 mois, la CENI s’emploie activement à ne pas trahir son serment d’organiser de bonnes élections et de respecter son calendrier.

« La CENI corrige les erreurs du passé en apportant même des innovations afin de rendre beaucoup plus fluides les opérations électorales », a déclare-t-il.

Parmi les difficultés, il évoque notamment la question sécuritaire dans certaines zones, le défi financier et logistique, mais aussi la problématique des cartes d’électeurs défectueuses.

 « Toutefois, des dispositions sont prises pour relever ces défis », rassure-t-il.

A la question de savoir si le dernier lot des matériels commandés à Seoul viendra par bateau ou par avion, le premier vice-président affirme que ça sera par avion, sans donner de précision sur le temps, mais en insistant sur le fait que les élections auront bel et bien lieu le 20 décembre.

Si les uns parmi les participants interrogés se disent optimistes quant à la détermination de la CENI d’organiser les élections dans le délai, les autres restent sceptiques au regard, selon eux, des défis soulevés par la centrale électorale elle-même.

La Commission électorale nationale indépendante a ouvert depuis lundi 13 novembre un cadre de concertation avec les parties prenantes au processus électoral, pour des élections transparentes, inclusives et apaisées.

Le même lundi, le président de la CENI avait échangé avec les candidats Président de la République.

 

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