Kisangani : circulation perturbée après fermeture des stations-service

Le secteur de transport est comportement perturbé depuis ce mardi 21 novembre matin dans la ville de Kisangani (Tshopo), à la suite de la fermeture de toutes les stations-service. Des taximen motos ont manifesté leur colère dans les rues de la ville, empêchant même tous leurs collègues d’assurer le transport de leurs clients. 

La fermeture de toutes les stations-service a provoqué une véritable perturbation de la circulation. A la hauteur de certains ronds-points au centre-ville, les barricades étaient nombreuses. 

Il fallait faire des détours, alors que certaines artères sont déjà fermées à la circulation à cause des travaux de réhabilitation. 

L’occasion faisant le larron, les revendeurs ont doublé le prix d’un litre de carburant, qui est passe de 5000 à 10. 000 francs congolais (3.9 USD).

« Il n’y a pas d’essence, il n’y a pas de motos parce que toutes les stations d’essence sont fermées. Et puis, le prix d’un litre est fixé 10.000 francs congolais », témoigne un taximan.

Dans la mi-journée, l’autorité provinciale a effectué un tour dans plusieurs stations-service afin de s’enquérir de la situation. 

Selon le chef de division provinciale de l’économie, Robert Mabane, le manque de carburants dans certaines stations et le désordre créé par une catégorie de clients justifie cette situation :

« Vers Congo-Palace, il n’y a plus de stocks, c’est seulement le fond des tanks. Nous sommes arrivés sur Mango, vers le rond-point stade, là il y a au moins 26 m3. Alors, là ils ont avancé la raison qu'ils ne veulent pas vendre dans les bidons. Ce sont ces gens qui créent le désordre… »    

Depuis quelques semaines, les stations-service livrent les carburants par intermittence et à tour de rôle. 

Les propriétaires ont même augmenté le prix de 3900, à 5000 francs congolais/ le litre. Cependant, le chef de division dit n’être pas informé de cette hausse.

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