Rdc : La restauration de l’autorité de l’Etat par une administration publique neutre, un redéploiement des services publics, comme solutions à la vindicte populaire, selon le professeur Jacques DJOLI

 La vindicte populaire et la loi. Le fait de se rendre justice soi-même au lieu de porter plainte devant une instance judiciaire constitue une infraction punissable en droit congolais. C'est un des corolaires de l'absence d'un État de droit, de l'absence de l'autorité étatique. Un lynchage public ne peut se justifier dans un État de droit où règne la vraie justice, à en croire le professeur droit et député national Jacques DJOLI. Même son de cloche avec l'avocat au barreau de Kinshasa-Matete, Jean-Marie Kabengela Ilunga. Tout litige que la société ne réussit pas à régler doit être porté devant la justice pour que le juge arbitre tranche. Or, d’après le professeur criminaliste Boniface Kabisa, la palabre qui était un système de régulation de cohésion sociale jadis, a aujourd’hui disparu. On recourt à la violence pour se régler des comptes.  Mais pourquoi arrive-t-on souvent à se faire justice, à se venger, oubliant ainsi les cours et tribunaux ? Quel lien avec les discours de haine ? Que dit la loi à propos de la vindicte populaire ? Comment elle se manifeste ? Quelles en sont les conséquences ?  C'est la problématique qu’aborde le magazine de promotion des droits et devoirs. Les causes, les pistes de solutions et conseils pour prévenir la violence sinon une justice punitive. C'est dans Droits et Citoyenneté produit par Jeef Ngoy Mulonda. 

Bonne écoute

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