Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a salué, jeudi 30 novembre, la décision des participants à la COP 28 de rendre opérationnel le nouveau Fonds pour les pertes et préjudices.
Il a exprimé son satisfecit sur le compte twitter.
« J’appelle les dirigeants à apporter des contributions généreuses et à faire démarrer le Fonds et la Conférence sur le climat sur des bases solides », a souligné Antonio Guterres.
Pour Antonio Guterres, la mise en œuvre de ces fonds est « essentiel pour assurer la justice climatique ».
Le chef de ONU Climat Simon Stiell, a, pour sa part, qualifié cette décision d’une avancée majeure.
« Les nouvelles sur les pertes et les préjudices donnent un bon départ à cette conférence de l’ONU sur le climat. Tous les gouvernements et négociateurs doivent profiter de cet élan pour obtenir des résultats ambitieux à Dubaï », a-t-il déclaré, lors d'une conférence de presse au cours de laquelle l'annonce a été faite.
Ce fonds est une demande de longue date des pays en développement, qui se trouvent en première ligne du changement climatique et sont confrontés au coût des ravages causés par des phénomènes météorologiques extrêmes toujours plus nombreux, tels que la sécheresse, les inondations et la montée des eaux.
Après plusieurs années d'intenses négociations lors des réunions annuelles des Nations Unies sur le climat, les pays développés avaient exprimé, l’année dernière, leur soutien à la nécessité de créer ce fonds lors de la COP27 à Charm el-Cheikh, en Égypte.
