Beni : des jeunes candidats éprouvent des difficultés pour battre campagne

Des jeunes candidats ont affirmé, lundi 11 décembre, éprouver des difficultés pour battre campagne, faute de financement par leur partis et regroupements politiques. Devant cette difficulté, certains ne croisent pas les bras et disent compter uniquement sur leur notoriété et sur la maturité des électeurs.

D’autres encore transportent eux-mêmes des porte-voix sur leurs motos pour sillonner les grandes artères de la ville afin de battre leur campagne électorale.

Naasson Waziwazi, candidat député national dans la ville de Beni, demeure confiant. Il estime que l’argent ne fait pas toujours une élection :

« Chaque candidat a sa stratégie de travail bien évidemment en fonction des moyens qu’il a. A la limite de mes moyens, je contacte des groupes, je leur parle et peut- être je n’ai pas beaucoup d’effigies, je n’ai pas une équipe sur le terrain qui sensibilise, je n’ai pas de véhicule qui passe sur la route pour chanter mon nom. J’utilise les médias. J’ai une émission où je parle de mes ambitions après quoi je rencontre les associations au sein des églises ».

Et il épingle d’autres difficultés mais reste, malgré tout, déterminé :

« Nous marchons à pied nous autres, nous circulons à pied quand nous fatiguons, nous reposons mais nous n’avons pas décidé de lâcher. Ce qui est vrai c’est que les élections, on ne les gagne pas parce qu’on a eu plus de moyens que les autres. Mais on peut les gagner même si on n’a rien. Tout est possible »

Ce candidat député national reconnait néanmoins que des candidats avec plus de moyens sont plus visibles sur le terrain mais lui compte sur la maturité des électeurs.

« Si la population est très mature elle peut voter en fonction des compétences et qualités qu’elle veut avoir dans son représentant », conclut-il.

 

 

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