Dans la province de la Tshopo, le Fonds spécial de réparation et d’indemnisation des victimes des activités armées de l’Ouganda en République démocratique du Congo (FRIVAO) a clôturé le lundi 29 janvier dernier les opérations d’enregistrement et d’identification des victimes des guerres de Kisangani.
Environ seize mille (16 000) personnes figurent sur la liste introduite par la société civile auprès de l’administration de cette structure.
Il s’agit des personnes qui s’étaient inscrites sur la liste de la société civile à la demande de ce Fonds spécial.
Cependant, le FRIVAO a aussi procédé à son niveau à une autre identification individuelle de tous les prétendants.
Au cours d’un point de presse tenu le mardi 30 janvier à Kisangani, Deba Lolia Baelongandi et Mamie Utshudi, représentants respectifs de la société civile locale et des victimes de guerres auprès de FRIVAO ont précisé qu’après cette étape d’identification, le FRIVAO va organiser l’évaluation de ses activités au cours de cette première phase avant la certification des dossiers.
Ce n’est qu’après que les prétendants certifiés seront autorisés à ouvrir des comptes bancaires. Ensuite interviendra l’indemnisation par l’accréditation de ces comptes.
Deba Lolia Baelongandi et Mamie Utshudi, ont encouragé les victimes à « s’armer de patience ».
Toujours au cours de ce point de presse, ils ont déploré la fraude orchestrée avec notamment la poursuite de l’enregistrement de nouvelles victimes par le comité de l’association des victimes des guerres, la délivrance de faux documents tel que l’attestation de décès, alors qu’il n’a pas qualité ainsi que de fausses déclarations de la part de certaines fausses victimes.
Les faussaires ont été mis en garde, car ils s’exposent aux poursuites judiciaires, ont rappelé les deux orateurs.
