Impact des rencontres diplomatiques sur la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC

 

 

Le sommet extraordinaire de la SADC consacré à l’évaluation des missions de la SADC déployées en RDC et au Mozambique s'est clôturé samedi 23 mars à Lusaka en Zambie. Selon le communiqué de ces assises, les chefs d’Etat de la SADC ont dénoncé et désapprouvé les démarches du Rwanda contre la mission de la SADC en RDC.

Cependant, bien avant le sommet de la SADC, les délégations conduites par Christophe Lutundula, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères de la RDC, et Vincent Biruta, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Rwanda, se sont retrouvées jeudi 21 mars à Luanda autour du facilitateur angolais, représenté par une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, Tête António.

Le médiateur désigné par l'Union africaine a pour mission d'organiser une rencontre directe entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Ainsi, les délégations ministérielles de deux pays se sont penchées sur la situation sécuritaire dans l'Est du pays avant la rencontre proprement dite de deux chefs d'État.

Selon un communiqué cité par l'agence angolaise de presse (Angop), les ministres ont convenu à cette occasion de tenir une deuxième réunion, au niveau ministériel, dans quelques jours, toujours dans la capitale angolaise.

 

 Que pensez-vous de l'impact de toutes ces rencontres sur la situation sécuritaire en RDC ?

 Une rencontre entre Felix Tshisekedi - Paul Kagame pourrait-elle permettre le retour de la paix dans l’Est de la RDC ?

Invités :

-Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa, député national honoraire et notable de Goma au Nord-Kivu. Il est secrétaire général-adjoint de l’ECIDE, parti membre de la coalition Lamuka.

-Jean Claude Tshilumbayi, député national et cadre de l’UDPS, parti membre de l’Union sacrée.

-Reagan Miviri, avocat et chercheur à Ebuteli, partenaire de recherche du Groupe d’Etude sur le Congo (GEC).

 

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