Dix civils ont été tués et des bâtiments incendiés lors d’une attaque, dans la nuit de mardi à mercredi 3 avril, attribuée aux rebelles des ADF dans la commune rurale de Mangina, au territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu.
La population de Mangina s'est réveillée sous le choc ce mercredi matin, au lendemain de l’attaque de la commune de Mangina par des présumés rebelles des ADF. Le centre de santé de référence pris d’assaut par les assaillants est vidé de tous les malades ce mercredi. Une partie de son bâtiment a été incendié ainsi qu’une dizaine de maisons de commerce, rapportent des sources locales.
La société civile dit « ne pas comprendre comment les assaillants ont opéré avec autant de facilité ».
Le président de cette structure, Muongozi Kakule Vunyatsi plaide pour le renforcement des effectifs de l’armée dans la zone pour protéger la population.
« Que le Gouvernement dote nos forces d’une jeep qui pourra faciliter la rapidité ou la mobilité pour atteindre l’ennemi. Que les forces armées poursuivent l’ennemi jusqu’à son dernier retranchement pour que la population soir épargnée de ce danger qui met à mal cette population qui ne vit que de l’agriculture », a-t-il déclaré.
L’administrateur du territoire de Beni, le colonel Charles Omeonga arrivé ce mercredi matin à Mangina rassure la population de la détermination des FARDC à neutraliser les ADF. En outre, il reconnaît que les victoires des FARDC sur terrain sont dues en partie à la collaboration de la population.
Depuis ce mercredi, l’armée a renforcé son dispositif dans la commune rurale de Mangina.
