Revue de presse de jeudi 25 avril 2024.
Après les primaires qui ont abouti à la désignation de Vital Kamerhe comme candidat de l’Union sacrée au perchoir de l’Assemblée nationale, les journaux consacrent leur Une à l’analyse cette actualité.
« Assemblée nationale : Vital Kamerhe promet d’œuvrer pour la séparation des pouvoirs », titre l’Agence congolaise de presse (ACP). Le candidat désigné de l’Union sacrée de la Nation à la présidence de l’Assemblée nationale, a promis d’œuvrer pour le respect de la séparation des pouvoirs. Une déclaration faite au sortir de son entretien mardi dans la soirée avec le chef de l’Etat, rapporte l’Agence congolaise de presse.
« Perchoir de l’Assemblée nationale : vainqueur aux primaires, Kamerhe reçu par Tshisekedi », renchérit Africanews. Lors de cette rencontre, note le tabloïd, le Chef de l’État a félicité Vital Kamerhe, désormais candidat unique de sa famille politique pour le poste de président de la Chambre basse du parlement.
Au sortir de cette audience, Vital Kamerhe a réitéré sa loyauté au président de la République et l’a remercié pour la confiance renouvelée. Il a aussi félicité et remercié ses deux challengers à ces primaires, à savoir Modeste Bahati et Christophe Mboso, ainsi que tous les regroupements politiques de l’Union sacrée, rapporte Africanews.
« Retombées des primaires à l’Union sacrée : Vital Kamerhe assuré de regagner le perchoir de la Chambre basse » ! titre Forum des as. Conforté désormais d’un large soutien des députés de la majorité au pouvoir, Vital Kamerhe peut maintenant rêver, écrit le tabloïd kinois. Rêver de regagner, quinze ans plus tard, ce perchoir qu’il avait perdu en s’opposant ouvertement à l’entrée des troupes rwandaises dans le Kivu, son fief électoral. Une prise de position qui, rappelle le journal, lui avait valu son éjection du perchoir de l’Assemblée nationale.
« RDC : Vital Kamerhe a triomphé avec péril ! », titre le journal La Prospérité. Elu avec 183 voix, soit moins de la moitié des suffrages exprimés par les 470 députés membres de l’Union sacrée, Vital Kamerhe a triomphé avec péril, tranche le tabloïd. Les primaires inédites organisées pour départager Kamerhe, Mboso et Bahati, les trois ténors de la majorité qui lorgnaient sur le perchoir de l’Assemblée nationale, ont fait apparaître des lignes de fracture dans la coalition au pouvoir, analyse le confrère. En tant qu'autorité morale, le Président de la République avait le devoir d'arbitrage. En croyant l'épargner de ce devoir ou s'en épargner lui-même, il s'est en réalité fragilisé, conclut le journal.
