L’Union pour la défense des droits des consommateurs (UDECOM) a demandé, jeudi 2 mai, au Gouvernement de prendre des mesures d’encadrement des prix des biens et services, en réunissant les représentants des consommateurs et les opérateurs du secteur.
Le coordonnateur de cette structure, Chief Tshipamba a fait cette demande dans une correspondance adressée au ministre de l’Economie nationale dont une copie est parvenue à Radio Okapi.
Il a justifié sa crainte à la suite de la hausse du prix du carburant à la pompe à travers le pays :
« Nous sommes dérangés par la façon de faire. Là où vous devez acheter 10 litres, vous en achetez 7 parce qu’on a revu unilatéralement le prix du carburant à la pompe alors que le revenu est resté constant. Les charges ont augmenté avec l’augmentation du prix du carburant. Cette façon de faire est contraire au deuxième point du discours d’investiture du chef de l’Etat qui encourageait la prolongation du pouvoir d’achat ».
Chief Tshipamba a jugé anormal la hausse du prix à la pompe.
Pour lui, cette hausse affaiblit le pouvoir d’achat de la population et entraine d’autres effets collatéraux dont la hausse du prix des transports en commun, à Kinshasa.
« Les conducteurs des véhicules imposent unilatéralement le prix des courses sans tenir compte des distances et c’est la jungle », a poursuivi le coordonnateur l’UDECOM.
Des courses de 500 francs congolais ont triplé sur certains itinéraires de Kinshasa.
