Revue de presse kinoise du vendredi 7 juin 2024.
Après la chambre basse du Parlement, l’Union sacrée de la nation s’attelle à installer le bureau de la chambre haute de cette institution législative font remarquer les journaux parus ce vendredi à Kinshasa.
A ce sujet, le journal Congo Nouveau titre en sa manchette : « Sama Lukonde : le choix de Félix Tshisekedi pour le Sénat ! ». Dans ses colonnes, cet hebdomadaire rapporte que Sama Lukonde devrait être le futur président du bureau définitif de la chambre haute du Parlement. Ce portail cite plusieurs sources au sein de l'Union sacrée qui affirment que la candidature de l'ancien Premier ministre à ce poste serait porté par le chef de l'Etat, Félix Tshisekedi.
EcoNews indique que cette nouvelle ambition de Sama Lukonde n’est plus un secret pour personne, comme l’a confirmé la validation de son mandat ce mercredi 6 juin. Considéré comme le futur Président du Sénat, fait savoir ce tabloïd, Sama Lukonde est également soutenu par le Grand Katanga. Cependant, souligne Econews, l’ancien Premier ministre devra faire face à l’UDPS, le parti présidentiel, qui semble peu enclin à lui céder ce poste. Car, indique ce journal, nom d’Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, revient également avec insistance pour piloter la présidence de la chambre basse du Parlement.
Pour la Référence Plus, les consultations autour des membres de l'Union Sacrée devant briguer des postes au bureau définitif du Sénat ont lieu en ce moment. Ce quotidien cite des sources indépendantes qui font état de la liste des personnalités politiques de cette méga plateforme serait déjà adressée ecrite. Selon les mêmes sources, écrit ce portail, il n'y aurait pas de primaires à l'interne comme ce fut autrefois le cas pour départager Kamerhe, Bahati et Mbosso qui aspiraient tous au poste de président de l'Assemblée nationale.
La Prospérité révèle cependant que la population du Grand Equateur, consultée par l’ONG CIEGS RDC Afrique réclame la présidence du Senat. Ce quotidien cite cette organisation citoyenne qui estime qu’il est clair comme de l'eau de roche que le poste du Président du Sénat durant le deuxième mandat du Chef de l'Etat devra revenir à la zone ou espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur.
Entre-temps, une guerre larvée couve au Sénat entre les patriarches Pascal Kinduelo et Jonas Mukamba pour la présidence du bureau provisoire du Senat qui devra organiser l’élection des membres du bureau définitif de cette chambre.
Le Quotidien souligne que Jonas Mukamba, 93 ans, lève le ton et revendique la présidence du Senat qui s’attèle déjà à clôturer la session inaugurale et extraordinaire avec l’élection et l’installation de son bureau définitif sous le leadership de Pascal Kinduelo, 86 ans. Jusqu’à présent, rappelle ce journal, Jonas Mu kamba n’a jamais été rétabli dans ses droits légitimes et occuper le poste de président de bureau d’âge, conformément à l’article 114 de la constitution de la République.
Le Phare fait savoir que Mukamba a, dans un communiqué parvenu aux médias, précise que c’est à lui que revient la charge de parachever le travail du Bureau provisoire du Sénat, dans ses matières concernant l’adoption du règlement Intérieur et l’élection des membres du Bureau Définitif de cette institution. D’aucuns estiment qu’au regard du délai qui court entre sa « revendication » et la clôture de la session (15 juin), poursuit le Phare, la sagesse devrait recommander à Jonas Mukamba de faire preuve d’élégance et de laisser son « cadet » Kinduelo aller jusqu’au bout d’une mission somme toute sans conséquence sur le futur du Sénat.
Pour sa part, la Tempête des tropiques signale que les mandats de 84 sénateurs élus lors des élections en provinces le 29 avril, ont été validés, au cours de la séance plénière du jeudi 6 juin au Palais du peuple, après lecture et adoption des rapports de cinq commissions.