Au moins 1 051 enfants sont sortis des groupes armés depuis janvier dernier sur plus de 7 000 enregistrés dans les territoires de Djugu, Irumu et Mambasa (Ituri).
Le Secrétariat Technique du Bureau pour le Volontariat au service de l’Enfant et de la santé (BVES) a livré ces chiffres, vendredi 6 septembre, lors de l’atelier interprovincial sur le recrutement et l’utilisation des enfants au sein de groupes armées, à Bunia, chef-lieu de cette province.
Pendant deux jours, une cinquantaine d’acteurs impliqués dans la lutte contre l’utilisation et l’enrôlement des enfants dans les forces et groupes armés venus du Maniema, du Nord et Sud Kivu, du Tanganyika et de l’Ituri se sont penchés sur la situation générale des milliers d’enfants encore actifs dans les milices.
Ces acteurs ont recommandé à l’Etat d’accélérer les processus de prise en charge des miliciens ainsi que du PDDRC-S enfants.
Parmi eux, il y a des soldats de rang, des cuisiniers, des espions, des porteurs de minutions, des esclaves sexuels et autres.
Selon des sources concordantes, ces enfants sont aussi le plus souvent initiés au fétichisme.
Ces enfants sortis des groupes armés sont logés au site de Diango.
« Le nombre de groupes armés est estimé à 23 dont plus de 7 000 enfants présumés. Et dans ces 7000 enfants, 751 sont déjà sortis des groupes armés, plus de 300 autres ont emboité le pas leurs collègues », a signalé le BVES.
La conseillère du gouverneur de l’Ituri en charge de la jeunesse, Irène Vaweka, a signalé des avancées significatives qui, selon lui, nécessitent encore un appui des partenaires et des sensibilisations des leaders communautaires pour libérer tous les autres enfants encore au sein des groupes armés en province.
Pour sa part, le représentant national du PDDRC-C a salué la tenue de cet atelier appuyé par la section de la protection de l’enfant de la MONUSCO.
Il a par ailleurs promis de transmettre toutes ses recommandations à sa hiérarchie.