Les enseignants des écoles primaires de la province du Tanganyika ont décidé, lundi 9 septembre, de durcir leur mouvement de grève.
Ils l’ont fait savoir à l’issue de leur assemblée générale extraordinaire, tenue à Kalemie.
Ces professionnels de la craie réclament un salaire de 500 USD.
Pour le président provincial du Syndicat national des enseignants des écoles primaires publiques, SYNEEPP/Tanganyika, Johnson Mukalay Mwilambwe, la vie d’un enseignant de l’école primaire est plus précaire que celle d’un enseignant du secondaire.
Ce dernier bénéficie d’une prise en charge des parents d’élèves.
« Nous étions en assemblée générale extraordinaire pour évaluer la grève ici dans la province du Tanganyika. Nous étions 350 enseignants. La décision est que la grève continue jusqu’à nouvel ordre, jusqu’à la paie de 500 USD, selon les récentes assises de Bibwa », a souligné Johnson Mukalay.
Ce dernier justifie cet arrêt de travail par le fait que la vie d’un enseignant du primaire est précaire.
Le président du SYNEEPP au Tanganyika a appelé le Gouvernement à améliorer la vie socio-professionnelle des enseignants du primaire et de proposer une piste de solution pour une rentrée scolaire apaisée.
Il demande enfin aux parents de garder leurs enfants à la maison jusqu’à une issue favorable de la reprise des cours.
Depuis le 2 septembre courant, jour de la rentrée scolaire officielle, plusieurs écoles publiques du Tanganyika n’ont pas ouvert leurs portes. Les enseignants ayant suivi le mot d’ordre de grève décrété par le banc syndical, demandant au gouvernement de respecter ses engagements.