L’entreprise minière SMEC réhabilite des routes de desserte agricole à Irumu

La société minière de l’Est du Congo (SMEC), a démarré, depuis lundi 4 novembre, la réhabilitation de quelques routes de desserte agricoles dans le territoire d’Irumu (Ituri), indique la société civile locale.
Ces travaux, menés avec l’appui des autorités coutumières locales, ont pour objectif de désenclaver cette entité qui approvisionne plusieurs agglomérations en vivres. Et aussi de faciliter les échanges commerciaux et la libre circulation des personnes et des biens.

Les travaux de réhabilitation concernent le tronçon Banvonkutu-Mateumba, long de 60 kilomètres, et qui débouche sur plusieurs entités de la chefferie de Basili et Walese Vonkutu, dans la partie sud du territoire d’Irumu.
 L’objectif est de rétablir la circulation sur cette route demeurée impraticable depuis plus d’une année et de faciliter les échanges économiques sur les axes Banvonkutu-Mukasila Mayi- Samaté.

Plus de deux cents jeunes à risque sont utilisés comme main-d’œuvre dans ces chantiers.
Le président des jeunes du village de Bavonkutu, David Solose, salue cette initiative qui selon lui, favorise aussi la cohésion sociale des jeunes.
 David Solose rappelle aussi l’importance économique de ce tronçon :
 

« Cette route est d’une importance capitale surtout pour la communauté. Parce que c’est de cette route que viennent presque toutes les marchandises qui ravitaillent la province. Alors l’insécurité a fait qu’il n’y ait plus de maintenance sur la route où il y a beaucoup de champs qui produisent ».

Le représentant de SMEC, Modeste Likoma, invite la population à s’approprier ce projet pour la pérennisation de la qualité de cette route. Il appelle les conducteurs à respecter les barrières de pluie pour l’intérêt communautaire.

 « La vie de cette route c’est la maintenance. Toutes les fois qu’un besoin se manifestera, la maintenance continuera aussi longtemps que cette route existera. Cette phase que nous réhabilitons constitue une première phase. Et profitons pour demander au gouvernement de nous emboiter les pas », précise-t-il.

 Ces travaux bénéficient du soutien des autorités coutumières locales qui sont convaincues qu’elle va permettre la création plusieurs emplois en faveur des jeunes désœuvrés.
 

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