Doit-on changer ou réviser la Constitution congolaise ? Comment procéder ? Pourquoi changer ou réviser ? Quelles en sont les conséquences ? C’est la problématique qu’évoque le magazine de promotion des droits et devoirs avec le professeur Paul-Gaspard Ngondankoy, professeur de droit constitutionnel à l’Université de Kinshasa, membre de l’Association congolaise de droit constitutionnel et député national. A l’en croire, on ne peut pas réviser une constitution en touchant à ses articles verrouillés. En le faisant, on scie l’arbre sur lequel on est assis dont les conséquences juridiques sont très dangereuses notamment l’inexistence juridique des institutions. Ce qui mettrait le parlement et d’autres institutions politiques dans l’impossibilité d’exister.
Cependant, il est difficile de savoir ce qui va être fait, soit ce sera le changement, soit la révision partielle de la Constitution. Il convient encore d’attendre la mise en place de la commission des scientifiques annoncée par le Chef de l’Etat pour en avoir le cœur net. En attendant, le professeur apporte quelques précisions à la déclaration de l’Association congolaise de droit constitutionnel à la suite du débat qui sera lancé pour réfléchir sur ce projet. Il commente avec nous la thématique , à la lumière de son expérience et des enseignements de droit constitutionnel.
Droits et Citoyenneté est produit par Jeef NGOY MULONDA. Bonne écoute.
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