Une femme violée, des personnes blessées à coups de machette, des maisons cambriolées et de nombreux biens emportés sont autant de cas de criminalité enregistrés, ces derniers jours dans la ville frontalière de Kasumbalesa (Haut-Katanga), notamment dans le quartier Hewa Bora Nkombo, selon la société civile.
Les acteurs de la société civile ont dénoncé, ce mardi 8 avril, une résurgence de la criminalité dans la cité de Kasumbalesa. Ils tirent la sonnette d’alarme et plaident pour le renforcement de la sécurité, la protection des populations et de leurs biens.
Peter Lunda, coordonnateur urbain de la nouvelle société civile congolaise, témoigne que « plusieurs maisons ont été visitées par des malfrats non autrement identifiés vers trois heures du matin derrière l’école Bernice, de l’autre côté des rails. Des biens de valeur ont été emportés. »
Il ajoute que ces gens étaient en possession d’armes blanches et ont frappé à coups de machette quelques personnes. Il demande que le gouvernement et les services compétents puissent ouvrir l’œil.
Il dit enfin avoir fait un plaidoyer auprès des autorités compétentes pour qu’un sous-commissariat soit installé dans le quartier Hewa Bora Nkombo.
« Il y a des endroits non habités, une brousse conservée, non exploitée. Nous lançons un cri d’alarme afin que la paisible population puisse être encadrée », conclut Peter Lunda.