La Société nationale d’électricité (SNEL) a remis en service, lundi 7 avril, 121 cabines sur les 159 mis hors fonctionnement, dès le samedi 5 avril. Cette mesure préventive a été prise à la suite des inondations meurtrières causées par les pluies diluviennes ayant provoqué le débordement de la rivière N’djili et dans le souci de sécurisation des infrastructures critiques.
Cette décision a permis d’éviter les électrocutions et de limiter les risques d’une catastrophe encore plus grave.
Grâce à un travail acharné des agents de la SNEL, seulement 38 cabines demeuraient hors service. Une gestion saluée par le ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, Teddy Lwamba.
« La tendance pour le secteur de l’électricité s’annonce beaucoup mieux. Environ 70 % des cabines ont été reprises », a-t-il indiqué.
Dans un environnement urbain de plus en plus vulnérable aux aléas climatiques, cette gestion anticipative apparaît comme un tournant essentiel. Elle montre que, même face aux pires épreuves, des institutions publiques peuvent se réinventer pour mieux protéger les citoyens.