Dans cet numéro de "C'est le ton qui fait la panique", nous analysons le langage qui banalise les souffrances des autres, particulièrement les victimes dont on ne sent pas proches.
Depuis la résurgence du M23, on entend des discours qui banalisent la souffrance des victimes. Cette souffrance, pourtant partagée par toutes les personnes affectées par ce conflit, semble être minimisée ou ignorée.
Comment ce langage façonne-t-il notre perception des enjeux du conflit ? Comment peut-on promouvoir un langage plus juste et plus solidaire envers toutes les victimes, sans distinction ?
Pour en parler, deux invités :
- Josaphat Musamba, chercheur, spécialiste des dynamiques sécuritaires dans l’Est de la RDC. Il prépare une thèse de doctorat en sciences politiques à l’Université de Gand, en Belgique. Il a récemment publié un article intitulé « Victime d’aujourd’hui, bourreaux d’hier », dans lequel il analyse les versions contradictoires des violences dans les hauts plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga.
- Albert Malukisa, docteur en études du développement, professeur à la faculté de sciences politiques de l’Université catholique du Congo, et chercheur associé à l’Université d’Anvers en Belgique.
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