Le Chef de l’État de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a demandé vendredi 18 mars aux organisateurs des travaux du Conseil du travail, qui auront lieu du 21 au 24 avril 2025 à Kinshasa, de privilégier l'intérêt des travailleurs les plus vulnérables en ce qui concerne l'augmentation du SMIG. Il a donné cette orientation lors de la 40e réunion du Conseil des ministres, tenue à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga.
« En ce qui concerne l'augmentation du SMIG, celle-ci devrait avant tout bénéficier aux travailleurs les plus vulnérables dont les revenus actuels ne permettent pas de couvrir les besoins essentiels, car ce sont eux qui subissent le plus durement les effets de la précarité. Cette session doit déboucher sur des attentes concrètes, réalistes et applicables, notamment pour renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs et travailleuses, garantir leur dignité, encadrer de manière équitable l’emploi des étrangers et consolider notre protection sociale dans un esprit de justice et de solidarité ainsi que d’équité », a déclaré le Chef de l’Etat dans les propos repris par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, lors de la lecture du compte-rendu.
« Le Président de la République a rappelé que l'emploi demeure le socle prioritaire de son mandat, la clé de voûte de la paix sociale, le moteur du développement, le garant d'une justice inter générationnelle véritable. Les attentes de nos concitoyens sont immenses, et à juste titre. Nous devons y répondre avec clarté, courage et détermination », a ajouté Patrick Muyaya.
Recensement comme moyen de planification
De son côté, la Première ministre Judith Suminwa a recommandé le recensement général de la population comme un moyen conduisant à une planification efficace du développement et à une meilleure répartition des ressources ainsi qu'à une consolidation de la gouvernance.