Bunia : vulgarisation de la politique nationale sur le règlement et la prévention des conflits communautaires

Le gouvernement provincial de l’Ituri a donné, lundi 21 avril à Bunia, le coup d’envoi des travaux de vulgarisation de la politique nationale de prévention et de règlement des conflits communautaires et coutumiers. Il s’agit d’un atelier de trois jours dont l’objectif est d’analyser les causes de ces conflits, qui endeuillent l’Ituri depuis plusieurs décennies.

A l'ouverture des travaux de vulgarisation de la politique nationale de prévention et de règlement des conflits communautaires et coutumiers, le gouverneur de province intérimaire de l'Ituri, le général Raus Tchalwe, a encouragé l’examen minutieux de ce document, qui contient des orientations sur la résolution des conflits coutumiers.
Ce document énumère une série d’analyses et de causes des conflits coutumiers et communautaires qui entravent les efforts de cohabitation pacifique en Ituri.
Il s’agit, entre autres, des conflits de succession, de limites, de pouvoir ainsi que d’appartenance. Ceux-ci empêchent le vivre-ensemble et entraînent des violences, a affirmé Kassimi Bamba, chef de la section des Affaires politiques et représentant du chef de bureau de la MONUSCO en Ituri. Il a souhaité que l’examen de ce document contribue au retour des populations dans leurs milieux et à la restauration de l’autorité de l’État.

Pour sa part, le général Raus Tchalwe a salué la volonté constante de la MONUSCO d’appuyer les initiatives de paix et de cohésion sociale à la base. Il a émis le souhait de voir ce document constituer un pilier important de la réconciliation des peuples ituriens :
« Nos chefs coutumiers sont le symbole de l’unité communautaire. Un État qui exclut l’autorité communautaire de la gouvernance locale se prive d’un levier puissant de cohésion sociale ».

Environ cent participants prennent part à ce séminaire, notamment les membres du bureau de l’Assemblée provinciale et des agents du ministère de l’Intérieur venus de Kinshasa.
Après l’Ituri, cette activité se poursuivra dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.
 

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