Félix Tshisekedi instruit le Gouvernement d’identifier les structures créées ces dernières années notamment au sein des ministères et attend des propositions de suppression ou de reconfiguration pour rationaliser les finances publiques.
L’objectif est d’analyser leur valeur ajoutée au regard des ressources qui leur sont allouées, aussi bien en dépenses directes provenant du Trésor public qu’en ressources publiques indirectes.
Il a précisé que son propre cabinet est également concerné par cet exercice de rationalisation.
Le chef de l’Etat a donné cette instruction lors du conseil des ministres du 2 mai dernier, avait indiqué Patrick Muyaya dans le compte rendu du Conseil des ministres.
Parallèlement, Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances, actuellement député national, a exprimé des préoccupations concernant la création de 53 établissements publics non budgétisés durant le premier mandat du Président Tshisekedi. Il a dénoncé, lors d’une interview accordée au média en ligne la Lionne Tv officielle, les recrutements incontrôlés et la mauvaise gestion des finances publiques qui en découlent, considérant cela comme un frein au développement du pays.
-Quelle lecture faire de cette instruction du chef de l’Etat ?
Invités :
-Prince Epenge, président du parti politique Action pour la démocratie et le développement au Congo (ADD Congo), membre de la plate-forme Lamuka. Il est le porte-parole de cette plate-forme.
-Jean Michel Kalonji, membre de la coordination du regroupement 2A/TDC, mosaïque de l'UDPS, sous la coordination du Professeur Isaac-Jean-Claude Tshilumbayi.
-Valéry Madianga, coordonnateur du Centre de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL).
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