"Je voudrais que les premières cantines scolaires pilotes soient opérationnelles en septembre 2025", a déclaré la ministre d'Etat à l'Education, Raïssa Malu, ce jeudi 15 mai lors d'un atelier consacré à la stratégie de la politique nationale de l'alimentation scolaire.
Les cantines scolaires vont renforcer les capacités cognitives des élèves. Elles contribueront aussi à relever l'économie locale et à la création des emplois, selon les experts qui élaborent cette stratégie.
Ces derniers sont issus de plusieurs ministères (Santé, Affaires sociales, Finances, Budget...), de la société civile ainsi que des partenaires.
Le Programme alimentaire mondial (PAM), par exemple, a affirmé son engagement à accompagner le gouvernement congolais dans la finalisation et mise en œuvre progressive de cette stratégie. Selon sa représentante adjointe en RDC, Cynthia Jones, l'agence onusienne s'est fixé comme objectif de garantir à chaque enfant "un repas scolaire sain et nutritif d'ici 2030".
Plusieurs défis
Pour que ce processus réussisse, il doit être mise en œuvre dans une dynamique communautaire.
"Il faut que toute la communauté s'implique", a insisté la ministre Malu.
L'autre défi tient à la pérennisation du projet, à renchéri le représentant de la Word Vision, demandant au Gouvernement d'affecter un budget conséquent à l'alimentation scolaire.
Il faudra en outre intégrer les besoins spécifiques des élèves évoluant dans les zones affectées par les conflits.