
La province du Maniema rencontre des difficultés majeures dans la mobilisation des recettes, entravant ainsi la mise en œuvre du programme du gouvernement provincial. Le gouverneur Moïse Mussa Kabwankubi l’a souligné lors de la présentation de son rapport d’activités pour l’exercice 2024, jeudi 22 mai, devant les élus du peuple.
Dans son programme d’action couvrant cinq mois de gestion, le gouverneur du Maniema s’est félicité des avancées réalisées grâce à la collaboration de l’assemblée provinciale et de la population.
Il a affirmé avoir obtenu des résultats dans plusieurs secteurs, notamment :
- La sécurité
- La santé
- L’éducation
- Les infrastructures.
Cependant, des difficultés subsistent, notamment en matière de culture fiscale et de mise en place des taxes conventionnelles, essentielles à la mobilisation des fonds.
« La culture fiscale est peu développée chez nous par rapport aux autres provinces. Il nous a fallu du temps pour mettre en place les taxes conventionnelles. Sans elles, nous n’aurions pas de bilan à présenter aujourd’hui », a reconnu Moïse Mussa Kabwankubi.
Encouragements et préoccupations de l’Assemblée provinciale
L’Assemblée provinciale encourage le gouverneur à poursuivre ses efforts et à poser des actions concrètes.
« Nous constatons des avancées, même si des faiblesses et des difficultés financières persistent. La DGRMA ne mobilise que 30 000 USD, alors que le potentiel de la province dépasse largement cette somme », a regretté Papy Omeonga Tchopa, rapporteur de l’Assemblée provinciale du Maniema.
L’appui de la société civile
La société civile Forces vives du Maniema promet de soutenir la gouvernance provinciale, soulignant la transparence du rapport présenté.
« C’est un exercice inédit chez nous. Si le gouverneur poursuit cette démarche transparente, il bénéficiera toujours de l’accompagnement de la société civile », a affirmé Stéphane Kamundala.







