Faute de classes et de bancs : les élèves de l’Institut Kalenda Mudishi à Mbuji-Mayi étudient sur des pierres en plein air

Le gouverneur par intérim de la province du Kasaï-Oriental, Augustin Kayembe Mulemena, a effectué vendredi 23 mai une visite surprise à l’Institut Kalenda Mudishi à Mbuji-Mayi afin de constater les conditions précaires et difficiles dans lesquelles les élèves suivent les cours dans cette école publique.

Dépourvue de bancs-pupitres et de salles de classe, cette école oblige les élèves à s’asseoir sur des pierres en plein air, sous des arbres, exposés aux intempéries.

L’autorité provinciale a elle-même dû s’asseoir sur un bidon de 20 litres, utilisé comme chaise, pour passer quelques heures auprès des élèves et de leurs enseignants, afin de mieux comprendre leur calvaire quotidien.

Le gouverneur a déploré que des financements importants aient été alloués par le Chef de l’État pour la rénovation de cette infrastructure, mais il s’est dit exaspéré de constater qu’aucun progrès n’a été réalisé à ce jour. Il a promis d’assurer personnellement le suivi afin de relancer les travaux :

« Ce que j’ai vu de mes propres yeux m’a presque fait verser des larmes. Des élèves qui étudient sous les arbres, assis sur des pierres. Les conditions dans lesquelles les enseignants dispensent les cours sont vraiment pénibles. Alors que le Chef de l’État a alloué une enveloppe conséquente pour la construction de cet institut Kalenda Mudishi, les travaux ne sont toujours pas achevés. En tant qu’autorité provinciale, je me dois de m’investir et de m’impliquer au plus vite pour relancer les travaux afin que ces enfants retrouvent de bonnes conditions d’étude. »

Les travaux de construction et de modernisation de cette école ont débuté en 2021, financés par le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) dans le cadre d’un projet gouvernemental de lutte contre la pauvreté et les inégalités.

Au cours de sa visite surprise, Augustin Kayembe Mulemena a réconforté élèves et enseignants, saluant leur courage et leur assurant son soutien.

 

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