La Première ministre Judith Suminwa a promis, lundi 26 mai, de réhabiliter plusieurs axes routiers et résoudre la crise en eau et en électricité au Kasaï. Elle a formulé cette promesse lors de son meeting populaire à Tshikapa dans le cadre de sa tournée dans le Grand-Kasaï.
Parmi les chantiers visés par la cheffe de l’exécutif national au Kasaï, il y a entre autres la route Tshikapa-Kananga, dont elle s’est engagée, devant la population de Tshikapa, à suivre l’état d’avancement.
Judith Suminwa a évoqué aussi la route Tshikapa-Kandjaji et le projet Tshilejelu, qui a déjà débuté à Tshikapa.
Elle a insisté surtout sur la nécessité de renforcer la coordination entre Kinshasa et les entités locales afin d’améliorer la gouvernance et l’efficacité des projets de développement.
La Première ministre a également souligné l’urgence de la réhabilitation de la route Kananga-Ilebo, dont l’état de délabrement avancé constitue un obstacle majeur au transport des personnes et des biens. Elle a promis une intervention rapide des services compétents pour accélérer les travaux.
« Nous devons arranger la route Kananga-Ilebo, mais aussi celle de Kananga jusqu’à Kinshasa. Nous allons concrétiser la promesse du Chef de l’État pour terminer ces infrastructures », a-t-elle indiquée.
Des solutions pour l’eau et l’électricité
Face aux défis majeurs rencontrés par la population, Judith Suminwa a promis de résoudre la crise de l’eau, qui dure depuis six ans dans la région. Elle s’est engagée à augmenter la capacité de la centrale hydroélectrique de Lungudi afin d’améliorer l’accès à l’électricité :
« C’est ma première fois d’arriver au Kasaï, précisément à Tshikapa. Je suis venue écouter vos problèmes. Nous allons régler la question de l’eau. Cela fait six ans que l’eau manque. Je m’y engage personnellement. Pour l’électricité, nous devons augmenter la capacité de la centrale de Lungudi. Je vais suivre de près les travaux menés par la société en charge ».
La population de Tshikapa espère que ces annonces seront suivies d’effets rapides, notamment pour l’accès à l’eau potable, l’électricité et la réhabilitation des infrastructures routières, rapportent des acteurs de la société civile.
