Les travaux de la commission mixte syndicat-employeur de l’Office congolais de contrôle (OCC) se sont poursuivis mercredi 4 juin à Kinshasa en présence du délégué de l’inspection générale du travail. Cette réunion vise à mettre fin définitivement au mouvement de grève, qui secoue l’office depuis quelques jours.
Des avancées significatives ont été constaté parmi les revendications des agents et cadres, selon des participants, qui citent notamment le paiement des agents de Goma (Nord-Kivu) et Bukavu (Sud-Kivu).
Le président de la délégation syndicale nationale de l’OCC, Chiro Chiruza, a salué la promptitude avec laquelle, la direction a répondu aux revendications des agents :
« Nous tenons à rappeler à l’ensemble du personnel de l’OCC que nous avons comme priorité la défense de leur intérêt. Oui nous sommes en train d’avancer. Parce que déjà, il y a quelques pistes de solutions. Aujourd’hui, on nous a signifié que le salaire du mois de mai sera payé d’ici la fin de la semaine. Nos amis de Goma, Bukavu ont vu la banque passée. Nous croyons que nous allons rester sur cet élan-là ».
Etienne Tshimanga Mutombo, directeur général de l’OCC, explique la démarche :
« Beaucoup de réponses et d’éclaircissements ont été donnés au banc syndical et on avait constitué trois grandes sous commissions qui devaient traiter les trois problèmes et rendre les travaux aujourd’hui mercredi. Mais nous venons de constater que toutes les sous commissions n’ont pas rendu le travail. Et nous venons de nous convenir que trois jours sont accordés à chaque commission, et nous allons nous retrouver mardi le 10 juin pour clôturer la réunion et avoir un protocole d’accord ».
Le délégué de l’inspection du travail demande à ceux qui grèvent de rejoindre la table de discussion.
L’Intersyndicale des travailleurs de l’Office congolais de contrôle (OCC) exige le départ immédiat de toute l’équipe dirigeante de l’entreprise, décrétant une cessation du travail à partir de ce lundi 2 juin sur l’ensemble du territoire national.
Lors de son assemblée générale tenue samedi 31 mai à Kinshasa, l’Intersyndicale de l’OCC avait décrété une cessation du travail à partir du lundi 2 juin sur l’ensemble du territoire national.
Elle exigeait le départ immédiat de toute l’équipe dirigeante de l’entreprise, dénonçant plusieurs problèmes :
- L’absence manifeste d’une politique managériale efficace de la part des dirigeants ;
- L’insolvabilité de l’établissement vis-à-vis des institutions hospitalières, entraînant de nombreux décès parmi les travailleurs faute de prise en charge médicale ;
- Les paiements tardifs des salaires, aggravant la précarité des employés.