L’ASBL Congo Action pour la Diplomatie Agissante (CADA) a qualifié, vendredi 6 juin, l’élection de la RDC comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU de responsabilité historique.
Dans une déclaration parvenue ce samedi à Radio Okapi, son coordonnateur, Eric Kamba, a estimé que ce pays d’Afrique centrale devra, au cours de son mandat, faire preuve de leadership, de cohérence et de capacité d’initiative.
Selon lui, la RDC devra également défendre avec vigueur les dossiers brûlants qui touchent directement sa propre sécurité, notamment le conflit dans sa région de l’Est, la prolifération des groupes armés, l’ingérence des pays voisins, les violations du droit international humanitaire ainsi que le pillage systématique de ses ressources naturelles.
Eric Kamba considère la présence de la RDC au sein du Conseil de sécurité de l’ONU comme un véritable test pour la diplomatie africaine, et estime que la RDC doit être soutenue par les autres pays du continent afin de faire avancer le dossier lié à la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, incluant la lutte contre l’impunité et la souveraineté des peuples africains.
Il a, en outre, qualifié cette élection d’événement historique, affirmant que la RDC devra en tirer parti avec détermination.
Pour cet acteur de la société civile, la RDC dispose désormais d’une voix, d’une plate-forme et d’un levier diplomatique, car l’Afrique espère et les Congolais attendent que ce mandat marque un réveil diplomatique en faveur de la justice internationale et d’un plaidoyer sans relâche pour la paix.
« Le continent, souvent relégué au statut d’objet de décisions sécuritaires prises ailleurs, obtient ainsi une voix directe pour faire entendre ses priorités et défendre ses intérêts », a poursuivi Eric Kamba.
Il est convaincu que la RDC, avec sa position géostratégique et sa réalité sécuritaire complexe, incarne les défis et les espoirs d’une Afrique qui refuse d’être spectatrice des décisions globales.
