Lors de sa sortie officielle ce mercredi 18 juin à Kinshasa, la plateforme politique la Coalition de la gauche congolaise (CGC) s’est engagée à rompre avec la prédation et la corruption qui gangrènent le système politique congolais.
Le coordonnateur de ce regroupement, Jean-Marc Kabund, a fait savoir que plusieurs autres anti-valeurs maintiennent la RDC dans le sous-développement depuis son indépendance. Il a cité, entre autres, le tribalisme, le népotisme, le détournement des deniers publics, l’impunité, l’injustice sociale, et d’autres dérives.
« Nous fondons une nouvelle expérience politique sur un seul pilier : une idéologie bâtie sur la démocratie, dans un environnement sain, bannissant la domination d’une infime minorité qui accapare les richesses du pays au détriment de la majorité de la population. C’est une fondation fondée sur l’idéologie et la justice sociale. C’est une rupture, un combat pour l’instauration d’un nouveau système à visage social de gauche », a-t-il déclaré.
Cet acteur politique a présenté cette initiative comme une déclaration de guerre à l’ordre ancien, appelant les Congolais à accompagner ce qu’il qualifie de « révolution ».
La Coalition de la Gauche Congolaise repose sur des valeurs telles que l’égalité des chances, la protection de l’environnement, la transparence dans la gouvernance et la justice sociale.
Elle vise à mobiliser, sensibiliser et conscientiser les Congolais autour d’un projet de société innovant, en luttant contre les anti-valeurs comme le tribalisme, le népotisme et, surtout, le mensonge d’État.
La Coalition s’est également fixé plusieurs objectifs, parmi lesquels la fédération des forces sociales et politiques autour des idéaux de paix et de cohésion nationale. Elle ambitionne de sauvegarder l’ordre public, l’unité nationale, l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC.
Des milliers de militants et sympathisants des partis membres de la Coalition ont pris d’assaut, ce mercredi, la salle des conférences de Show-Buzz à Kinshasa, pour assister à cette sortie politique officielle.
Suivez un extrait du discours de Jean-Marc Kabund: