Plusieurs familles kinoises sont sans abris, après l'opération de démolition des constructions dites anarchiques par l'Hôtel de ville.
Ces personnes ne savent où se reloger.
Dans leurs anciennes habitations, affirment des sources, on observe des débris des maisons démolies, mêlés aux effets personnels abandonnés : matelas, réfrigérateurs, réchauds, armoires… autant de biens perdus qui témoignent du choc et de la désolation des habitants.
Ces familles déguerpies affirment détenir des documents officiels délivrés par l'État congolais, prouvant la légalité de leur occupation, parfois depuis de longues années.
De son côté, l'Hôtel de ville justifie ces démolitions par la campagne de sensibilisation dénommée « Retour à la norme », dont l'objectif est de prévenir les inondations et de renforcer la résilience de la ville face aux catastrophes naturelles.
Cette opération est menée en collaboration avec les ministères de l’Urbanisme et Habitat et Affaires foncières.
Question
Quelle lecture faites-vous de cette situation ?
Invités
-Pacifique Kaoze Kitenge, Directeur, coordonnateur d’études et planification en bâtiment, un établissement public du ministère de l’Urbanisme et habitat. Il est aussi administrateur du guichet unique de délivrance des permis de construire.
-Eric Marcellin Mwanza, vice-président du Collectif des victimes de Kintambo/magasin.
-Dieudonné Tshibwabwa, avocat au barreau de Kinshasa/Gombe et de Kananga en RDC et de Bruxelles en Belgique. Il est aussi président de la ligue des consommateurs.
/sites/default/files/2025-06/180625-p-f-dialogueentrecongolais-00_site.mp3