Les pourparlers de paix entre les groupes armés de l’Ituri ont débuté ce lundi 23 juin dans la localité d’Aru, à plus de 300 km au nord de Bunia.
Organisées par les autorités provinciales avec l’appui de la MONUSCO, ces discussions visent à obtenir une cessation des hostilités, à restaurer l’autorité de l’État et à permettre le retour des milliers de personnes déplacées dans leurs villages.
Ce dialogue rassemble une centaine de participants venus des cinq territoires de l’Ituri. Parmi eux figurent des représentants des principaux groupes armés actifs dans la région, notamment la CODECO, Auto-défense, FRPI, FPIC, Tchini ya tuna et MAPI. À leurs côtés, des chefs coutumiers, des leaders communautaires, des associations féminines, des jeunes, ainsi que des députés nationaux et provinciaux participent également à ces discussions.
Pendant cinq jours, les participants échangeront sur des thématiques telles que le retour de la paix, la sécurité et la cohésion sociale. Ils évalueront également les avancées et les défis liés aux résolutions adoptées lors du précédent dialogue de paix, tenu du 26 mai au 3 juin 2023.
L’objectif de ces pourparlers est d’inciter les groupes armés à déposer les armes et à s’engager dans un processus de paix durable.
Au cours de son allocution, le commandant de la 32e région militaire a lancé un appel aux jeunes membres des groupes armés. Il les a exhortés à saisir la main tendue du Chef de l’État pour contribuer à l’instauration d’une paix durable en Ituri.
Pour sa part, la MONUSCO a réitéré son engagement à soutenir ce processus de paix qui ambitionne de créer les conditions de sécurité qui permettent aux déplacés de revenir dans leurs villages.