Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations des états généraux de la justice, certaines annonces se font sous les projecteurs d’un discours réformateur. En effet, le gouvernement congolais a dernièrement adopté en conseil des ministres un projet de création du Tribunal Pénal Economique et Financier (TPEF) présenté comme l’arme fatale contre la criminalité en col blanc. Mais derrière l’éclat de l’annonce, un séminaire tenu à l’Université de Kinshasa a semblé mettre en lumière un malaise plus profond : c’est l’illusion d’une réforme sans substance, selon les orateurs-conférenciers dont me Carlos Ngwapitshi, avocat au barreau de Kinshasa-Gombe et chercheur en criminologie économique.
D’après cet avocat, une justice sans restitution est une illusion. Ce qui nous amène à évoquons l’impact d’un Tribunal pénal économique et financier contre la corruption et le détournement des deniers publics, en gestation, car encore sous examen à l’Assemblée nationale, après l’adoption du projet de loi de sa création par le gouvernement.
Que peuvent être les compétences de ce tribunal ? Qu’est-ce qui motive sa création en Rdc ? Que revêt le TPEF dans la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics, bref, la criminalité économique et financière ? Pourquoi la justice sans restitution est illusoire ? Jeef Ngoy Mulonda en parle avec me Carlos Ngapitshi dans ce magazine de promotion des droits et devoirs.
Excellente écoute
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