À Kisangani, au terme de la formation des acteurs territoriaux de la province de la Tshopo, Alphonse Ntambwe Kikangala, directeur de cabinet adjoint du vice-Premier ministre de l’Intérieur et coordonnateur du programme de vulgarisation des textes sur la gouvernance sécuritaire, a souligné les bénéfices du modèle de gouvernance sécuritaire de proximité.
Dans un entretien accordé à Radio Okapi, il a expliqué que ce modèle repose sur l’implication active des citoyens dans la gestion de leur propre sécurité.
« La gouvernance sécuritaire à la base permet de responsabiliser les structures locales (comités provinciaux, communaux, de quartiers ou de rues) en fonction des réalités de chaque entité », a-t-il affirmé.
Selon lui, chaque chef de rue ou de quartier est appelé à jouer un rôle central : organiser des réunions de sécurité, identifier les menaces et proposer des solutions concertées pouvant être transmises à l’échelon supérieur.
Cette approche participative vise à renforcer la prévention, améliorer la coordination et favoriser une plus grande proximité entre la population et les autorités sécuritaires.
Alphonse Ntambwe Kikangala s’entretient avec Jacques Mukonkole :