La société civile de Mambasa a demandé samedi 28 juin aux FARDC de traquer les ADF pour libérer une quarantaine de personnes prises en otage mercredi dernier au village d’Elake à environ 200 kilomètres au sud-ouest de Bunia.
Selon cette structure citoyenne, ces rebelles ont érigé leurs bastions dans les chefferies de Babila Bakwanza et Babombi, où ils font payer des taxes aux habitants pour accéder à leurs champs et circulent dans la forêt en toute quiétude.
La présence des rebelles des ADF, observée depuis plus d’un mois dans la zone, inquiète la population dans le territoire de Mambasa. Le mercredi dernier, des affrontements ont été signalés entre un groupe de miliciens Maï-Maï et ces rebelles à Elake vers Biakato. Deux miliciens ont été tués et au moins quarante personnes prises en otage. Leur sort n’est pas connu jusqu’à jour.
La Nouvelle société civile de ce territoire dénonce la léthargie des forces conjointes FARDC-UPDF pour traquer ces ADF, qui ont établi leurs bastions dans les chefferies de Babila Babombi et Bakwanza à la limite avec les territoires d’Irumu (Ituri) et de Beni (Nord Kivu).
Selon elle, ces ADF circulent avec leur cheptel librement dans la région et sont aperçus chaque fois par les paysans qui se rendent dans leurs champs.
Plusieurs alertes faites aux autorités militaires à ce sujet ne sont pas suivies d’effets, déplore par ailleurs Marie Noelle Anotane, la coordonnatrice de cette structure citoyenne.
L’administrateur du territoire de Mambasa rassure que, quant à lui, les opérations sont en cours pour libérer ces otages, dont le nombre n’est pas déterminé.
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