Plus de 2 500 ONG de droits humains pour la mise en œuvre d’une justice transitionnelle en RDC

Plus de 2 500 ONG de défense des droits humains (ONGDH) appellent à la mise en œuvre d’une véritable justice transitionnelle en faveur des victimes des conflits armés.

Dans leur déclaration conjointe rendue publique le 5 juillet courant, elles ont réaffirmé leur soutien aux victimes des conflits qui déchirent, depuis des décennies, la RDC.

Ces structures dénoncent l’injustice persistante et insistent sur les quatre piliers indispensables à ce processus : la vérité, la justice, la réparation et les garanties de non-répétition.

Pour sa part, Patient Bashombe, président du Comité de crise de la société civile pour la paix et la sécurité en RDC, a rappelé que le dialogue national inclusif ne doit pas récompenser les belligérants.

Elles exhortent également la communauté internationale notamment les Nations Unies, l’Union africaine, l’Union européenne et les pays partenaires- à soutenir la mise en place des chambres mixtes spécialisées, telles que recommandées dans le rapport Mapping de l’ONU de 2010.

Cette prise de position collective marque une nouvelle étape dans la lutte contre l’impunité en RDC.

Pour cet activiste de la société civile, ces pourparlers vont plutôt aboutir à un consensus sur la cohésion nationale et l’organisation d’élections crédibles.

Les signataires exigent que l’État congolais respecte ses obligations constitutionnelles et internationales en protégeant les victimes et en garantissant une justice équitable.