La Coalition nationale de l’éducation pour tous (CONEPT) se réjouit de la note circulaire du ministère de l’Education nationale autorisant les filles enceintes à poursuivre leur scolarité. Pour cette structure de la société civile, cette mesure vient « corriger une injustice sociale » longtemps décriée.
Selon la CONEPT, cette décision contribue à garantir un accès équitable à l’éducation pour tous, filles comme garçons.
« Dans plusieurs écoles non conventionnées, le problème ne se pose pas. Nous comprenons les préoccupations liées à la morale, mais celle-ci ne peut primer sur la loi. Une fille enceinte pendant sa scolarité doit être considérée comme une victime. Souvent, les circonstances de sa grossesse sont méconnues », a souligné Jacques Tshimbalanga, coordonnateur de la coalition, le mercredi 16 juillet.
Pour lui, cette circulaire est un acte de justice sociale.
« Il revient à toute personne sensée de la saluer et de la soutenir. Car notre pays a perdu trop de filles, trop de femmes de valeur, simplement parce qu’à un moment donné de leur parcours, elles ont trébuché et sont tombées enceintes », a-t-il argumenté.