Des jeunes autochtones de Kipushi, dans le Haut-Katanga, sont descendus dans la rue lundi 4 août pour demander leur intégration au sein de l’entreprise minière Kipushi corporation (KICO). Les manifestants ont bloqué l’accès aux installations de la société et ont menacé de brûler des pneus à l’entrée principale, selon des sources locales.
La police est rapidement intervenue pour disperser les manifestants et rétablir l’ordre public, sans qu’aucun incident ni dommage matériel ne soit signalé.
Ces jeunes, se sentant marginalisés, expliquent leur mobilisation par la volonté de faire entendre leurs revendications. Leur porte-parole dénonce le recrutement de personnels venus d’ailleurs, laissant de côté les fils du terroir pourtant compétents.
Le bourgmestre de la commune de Kipushi, Michel Kasanda, s’est rendu sur place pour transmettre ces doléances aux responsables de KICO, entreprise spécialisée dans la production de zinc.
Il a par ailleurs appelé les jeunes à rester calmes et à ne pas recourir à la violence, rappelant que la société ne peut embaucher tout le monde. Il a souligné les contributions sociales de KICO en faveur de la communauté locale, notamment dans les secteurs de l’adduction d’eau potable et de la construction des routes.