À quelques jours de la rentrée scolaire, fixée au 1er septembre 2025, les écoles publiques et privées de Kinshasa s’activent pour accueillir les élèves, anciens comme nouveaux, conformément au calendrier scolaire 2025–2026 établi par le ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté.
Dans les établissements scolaires, la rentrée administrative bat son plein. Les gestionnaires sont déjà à pied d’œuvre, recevant les parents venus inscrire leurs enfants, régler les acomptes ou retirer les dossiers en vue d’un transfert d’école.
« Nous sommes en train de nous préparer à accueillir nos enfants. Les enseignants suivent une formation et nous attendons de nouveaux inscrits », a déclaré Samy Tshibanda, intendant du complexe scolaire Mafuta, situé dans la commune de Ngaliema.
Préoccupations dans les écoles publiques
Du côté des écoles primaires publiques, les difficultés logistiques persistent. À l’EP Kengo, dans l’enceinte de l’ITC Ngaliema, le directeur adjoint Suki Benjamin souligne :
« Nous avons d’énormes difficultés, surtout en bancs. Le coût des feutres (marqueurs) ne correspond pas aux faibles frais de fonctionnement que nous recevons. C’est une école de gratuité. On ne demande rien aux parents ».
Dans les marchés de Kinshasa, les parents s’efforcent d’acheter les fournitures scolaires, malgré une inflation galopante. Les prix des cahiers, sacs à dos et uniformes ont fortement augmenté, créant une tension sur les budgets familiaux.
« J’ai juste acheté les uniformes et quelques cahiers. On espère compléter le reste après la rentrée », confie Alain Kambale, père de quatre enfants.
Malgré les défis, les écoles et les familles restent déterminées à assurer une rentrée scolaire digne. Entre préparatifs pédagogiques, mobilisation des enseignants et engagement des parents, la ville de Kinshasa se prépare à accueillir plus d’un million d’élèves dans ses établissements.