Au moins 34 600 candidats prennent part, depuis le mercredi 20 août, aux épreuves certificatives nationales de fin de formation professionnelle à travers tout le pays.
Répartis dans 122 filières classiques, les finalistes voient dans ces examens une occasion de valoriser leurs compétences à travers des documents officiels.
Parmi ces filières figurent notamment la photovoltaïque, les sapeurs-pompiers, le froid industriel, la sculpture, l’appareillage technique, la phytopharmacie, la santé mentale, entre autres.
Selon Valentin Mitendo, Inspecteur général à la Formation professionnelle, ces épreuves permettent de structurer davantage le fonctionnement du secteur professionnel. Il précise que les candidats qui vont réussir peuvent intégrer directement le marché de l’emploi :
« Nous avons deux catégories d’apprenants : ceux qui valorisent les expériences acquises et ceux qui suivent une formation professionnelle ».
Milne Mujinga, candidate en phytopharmacie, estime que ces examens viennent couronner plusieurs années de pratique.
« Je suis en formation en pharmacologie pour devenir assistante en pharmacie », a-t-elle souligné.
De son côté, Credo Nzau évoque ses attentes à l’issue de ces épreuves :
« J’ai décidé de passer cette épreuve parce qu’il est important d’avoir des qualifications, étant donné que nous suivons une formation professionnelle ».
Cette année, le nombre de candidats a connu une augmentation de 49 % par rapport aux éditions précédentes. Environ 17 000 candidats étaient inscrits l’année dernière.
A Kinshasa, le directeur de cabinet du ministre de la Formation professionnelle, la secrétaire générale et l’inspecteur général ont visité les candidats dans plusieurs centres, notamment Boyokani (aide aux enfants démunis), Bolingo et l’ITI KAMO. Les épreuves se déroulent sans incident.