Des milliers déplacés vivent dans des conditions difficiles à Mweso

 

Des centaines de familles déplacées, contraintes de fuir les récents affrontements entre les rebelles de l’AFC-M23 et les groupes armés Wazalendo, vivent dans des conditions alarmantes à Mweso dans le groupement Bashali Mokoto, territoire de Masisi (Nord-Kivu). Selon des sources locales, ces personnes hébergées dans des écoles et des églises, sont vulnérables et totalement dépourvues d’assistance humanitaire. 

Hébergées provisoirement dans des écoles et des églises à Mweso, ces déplacés sont contraints de quitter, chaque matin les salles de classe avec leurs effets personnels afin de permettre la reprise des cours, même en cas de pluie. Cette situation expose particulièrement les femmes allaitantes et leurs enfants aux intempéries, aggravant leur vulnérabilité.

Les déplacés lancent un appel urgent à la communauté humanitaire pour bénéficier d’un abri décent et d’un accompagnement en vue de leur retour dans leurs localités d’origine.

Selon les sources locales, ces personnes ont fui les affrontements survenus dans les villages situés autour du Jardin Théicole de Ngeri, notamment Kashanje, Bweru et Kivuye dans les territoires de Masisi et Rutshuru. Elles se concentrent principalement dans l’enceinte de l’Institut technique médical de Mweso, à l’Institut Kizito ainsi que dans plusieurs églises.

Leur nombre exact reste est indéterminé, cependant ils sont estimés à des milliers de personnes exposées aux risques sanitaires élevés, notamment en cette période pluvieuse.

Par ailleurs, des dizaines d’écoles dans le territoire de Masisi continuent d’héberger des déplacés internes depuis plusieurs mois, sans amélioration notable de leurs conditions de vie. Ces familles aspirent avant tout au rétablissement de la paix afin de regagner leurs foyers.

 

 

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